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Source : Street Press, Christophe-Cécil Garnier, 21-01-2020

Photos, vidéos, messageries (même chiffrées), géoloc… Que vous le vouliez ou non, bientôt les policiers et gendarmes pourront fouiller votre téléphone pendant les gardes à vue. Enquête sur un système de surveillance à la frontière de la légalité.

Milipol. Sept lettres bien connue du marché de la sécurité. Chaque année, ce salon professionnel de la sûreté est visité par 30.000 personnes de 150 pays, qui découvrent les derniers « joujoux » sécuritaires, de la reconnaissance faciale aux LBD. En novembre 2019, la police nationale y a fièrement présenté ses acquisitions en matière d’innovations technologiques. Parmi elles, le « kiosque », un « logiciel capable d’aspirer toutes les données d’un téléphone portable en moins de dix minutes », explique Reporterre, qui s’est promené dans les couloirs du salon. « Avec ce kiosque qui sera installé dans les commissariats de premier niveau, il suffira de brancher le téléphone et toutes les données seront extraites pendant la garde à vue : SMS, photos géolocalisées… Autant d’informations qui peuvent être utiles pour conduire l’interrogatoire », déclarait Clémence Mermet-Grenot, commissaire divisionnaire au sein du service de la criminalité numérique de la police.

Déjà présents dans le nord de la France, une centaine de ces dispositifs vont être installés cette année en Île-de-France et dans le Sud. Et d’ici 2024, 500 « kiosques » couvriront le territoire national. StreetPress s’est penché sur ces appareils qui aspirent vos données personnelles, que vous le vouliez ou non.

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