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Depuis Aristote, on sait que la démocratie est le meilleur régime virtuel mais non réel. On a cherché... mais on n’a pas encore trouvé mieux.

C’est un choix par défaut qui n’a pas plus de qualités que les autres, mais qui a moins de défauts. Même si c’est le régime le plus prisé, on s’aperçoit qu’il a toujours du mal à maîtriser ses deux menus composés : le peuple et la liberté.

On se ment quand on prétend que c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.

 C’est une promesse qui n’a jamais pu être tenue ! Ça déborde sans cesse le peuple qui est toujours tenu en laisse, par ses peurs ou par ses leurres… on sait désormais qu’il est de moins en moins dupe de ce faux bonheur.

Avec une souveraineté relative, on ne peut être tout à fait souverain ni tout à fait maître de son destin. La quantité hélas, n’a jamais été gage de qualité. 51 serviles ne sont pas plus légitimes que 41 indociles! En droit peut être mais pas en soi. L’actualité la plus inactuelle comme la plus actuelle en sont témoins. Nos démocraties remplissent mais n’accomplissent pas nos belles espérances. Qu’elles soient directes ou indirectes, participatives ou représentatives, on a la douloureuse impression qu’elles ne nous représentent pas… elles nous donnent le choix pour que nous cessions d’avoir le choix, sous prétexte que le nombre seul fait la Loi.

Tout compte fait le suffrage universel ne nous a jamais permis d’avoir en même temps le sucre et le sel ! C’est un rendez-vous manqué avec nous-mêmes puisque nous avons toujours du mal à gouverner et à être gouvernés.

Que ce soit là ou là-bas, on a qu’une envie : cesser de se jouer la comédie du désespoir et déchirer le contrat social qui lie nos vies à nos avis.

Je rappelle à tous les amnésiques, qu’Hitler a été élu démocratiquement… Trump aussi. Et Macron par-dessus le marché ! C’est un moindre mal, je vous le concède, mais je vais vous révéler le pire : si Macron démissionne aujourd’hui pour calmer les ardeurs de ses gilets jaunes et qu’il se représente à sa propre succession, il sera sans doute réélu.

 Tout comme Trump risque de l’être prochainement sur tous ses écrans de fumée.

 J’ai failli dire tout comme Hitler, pour tous les allemands qui sont encore capables d’êtres sincères.

Et en Algérie, comment peut-on être assurés de ne pas élire le spectre de Boutéflika? Et si ce n'est pas son spectre, a-t-il seulement une chance d'être élu? Ça vous en dit long sur la nature délétère de toute démocratie qui nous fait faire n'importe quoi pour satisfaire n'importe qui.

C’est ce qui explique aujourd’hui qu’en France, on la peut mais sans la vouloir…et qu’à Alger on la veut sans la pouvoir… parce qu’on a toujours pas trouvé mieux pour refaire l’histoire.

 Il y a néanmoins deux échappatoires : l’autocratie qui guette à Paris ou la théocratie qui guette en Algérie. Autrement dit, pour avoir la paix, on n'a guère le choix qu'entre la charia et la malaria !

L’article De la démocratie en Algérie ? est apparu en premier sur Le journal de Personne.

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