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Source : Ali al-Ahmed, Consortium News, 29-10-2018

Le 29 octobre 2018

En tant que citoyen saoudien exilé à Washington, D.C., Ali al Ahmed a fait l’expérience directe, depuis 2000, de ce que le gouvernement saoudien est prêt à faire pour faire taire ses critiques, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.

Le meurtre de l’écrivain saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, après sa visite au consulat saoudien le 2 octobre, est troublant mais pas surprenant pour moi, ni pour d’autres écrivains et militants dissidents qui donnent une vision critique du royaume et qui en ont payé le prix, généralement par l’exil ou par des poursuites à l’encours de proches.

En tant que citoyen saoudien exilé à Washington depuis 2000, j’ai fait personnellement l’expérience de ce que le gouvernement est prêt à faire pour réduire au silence ses détracteurs à l’intérieur du pays comme à l’étranger. Ces actions remontent à 1979 déjà, lorsque le militant dissident et auteur Naser Al Saeed a été enlevé à Beyrouth, au Liban, en décembre de la même année.

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