Par exemple, que les réfugiés sont une véritable calamité, ils volent, violent, puis s'envolent comme ils le font en Cologne.
Ici ou là les lois de l'hospitalité sont bafouées et notre charité fort mal récompensée.
Désormais, le rejet, le refus, le refoulement s'impose aux âmes bien inspirées. Point barre !

Ce discours nous l'avons entendu dans toutes les bouches populistes, mais si on tend bien l'oreille : le populiste ne dit pas ce qu'on désire entendre mais ce qu'on ne veut surtout pas entendre.

- Il ne nous donne pas raison, mais tort.
- Il ne nous fait pas du bien, il nous fait mal.
- Il ne nous rassure pas, il nous fait peur.
- Il n'est pas sécurisant, il est alarmiste.
- Le populiste ne se borne pas à relayer le drame, il dramatise.
- Il ne rapporte pas il fait et refait l'histoire.
- Il en rajoute en accentuant tout ce que l'on redoute... le pire... la peur... la peur de l'empire... "que ça empire", c'est la pire logique, la logique du pire.

On viole à Cologne... avec ou sans eau de Cologne ? Toutes les nouvelles sont bonnes quand elles ne sentent pas la lavande !
Comme quoi, ce n'est pas parce que c'est vrai que c'est tenu pour vrai, mais parce que c'est facile à retenir... l'hymen de la bête humaine.

Pour parachever ce discours populiste à l'eau de roses, il paraît que ce n'est pas le chiffre des islamistes qui explose en Allemagne mais le chiffre des conversions à l'islam.
Je ne sais pas si c'est une bonne ou mauvaise nouvelle pour les populistes... à rajouter ou à retrancher de leur liste !
Mais en le soulignant, je deviens à mon tour populiste.