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Source : Strategic Culture, Alastair Crooke,

L’instinct de Trump lui dit toujours qu’un canal avec M. Poutine est essentiel. Mais la diabolisation de la Russie ne s’arrêtera pas avec la publication de l’enquête Mueller. Un nouveau récit va simplement être produit.

Le 14 mars, le Conseil national de sécurité de la Russie, dirigé par le président Poutine, a officiellement fait part de sa perception des intentions américaines à l’égard de la Russie, allant des « dangers militaires » (opasnosti) aux « menaces militaires » directes (ugrozy). Bref, le Kremlin se prépare à la guerre, aussi défensive que soit son intention.

Pourquoi ? Pourquoi Poutine ferait-il cela ? Trump ne veut plus de guerres… Il n’a cessé de réclamer de bonnes relations avec Moscou. Et maintenant que Mueller n’a pas trouvé la moindre chose…

C’est le refrain familier qui suggère qu’une confrontation avec la Russie ne peut tout simplement pas avoir lieu : « Ça n’aurait aucun sens : ce ne serait pas rationnel ». Eh bien, peut-être la Russie lit-elle les feuilles de thé différemment, et peut-être comprennent-ils simplement que lorsqu’il s’agit de guerres, c’est souvent le non-rationnel qui l’emporte sur le rationnel.

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