Skip to main content
Submitted by Aggregateur IFTBQP on

Hier, au stade de France, les français n'étaient pas assez français pour se démarquer de leurs adversaires. Pas assez euphoriques. Pas assez homériques. Pas assez méchants.

Ils étaient gentils, au sens historique du terme : comme ceux qui dans l'histoire n'ont jamais entendu parler de Dieu. Leur patrie ne faisait pas vraiment partie de la partie. Et leur fratrie plutôt artificielle, n'avait aucun sens de la répartie. Elle a flétri quand il aurait fallu la faire fleurir. Et le sort les a encore une fois taclés parce que la plupart d'entre eux n'était pas assez musclés...

Match nul. Presque bâclé. On n'avance pas, on recule... parce que nous sommes nuls quand on confond l'inspiration et le calcul. Quand la maladresse l'emporte sur l'adresse.

La Turquie nous a appris un truc très turc : la ferveur. L'amour de leur couleur, la couleur de leur amour, violente et insolente... la ferveur est un doux mélange entre la Foi et la joie. C'est la loi de l'amour, l'amour de sa part de terre et l'amour de sa part de lumière... l'amour du destin. Ils savent, ça se sent, qu'être c'est déjà une faveur. Être ce qu'ils sont, une deuxième faveur. Le reconnaître ou être reconnaissant est une troisième faveur... qui a le même parfum que la grâce. Leurs joueurs, que dis-je, leurs serviteurs furent gratifiés par le plus heureux des hasards qui sourit toujours aux mêmes, à ceux qui l'emportent d'abord sur eux-mêmes. Même si, je le sais, la Turquie nous pose un sérieux problème géo-politique en nous prouvant jusqu'à un certain point qu'on peut être islamiste sans être terroriste... Fous de Dieu sans être fous pour autant, ce n'est pas nous mais eux qui nous ont rayé de la liste.

L’article Un café turc pour la France est apparu en premier sur Le journal de Personne.

le journal de Personne