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Submitted by Marc Angles on

Le premier ministre Ariel Henry dégagé, "Barbecue" dans la rue: Qui est à la manœuvre dans la destruction permanente de l'Etat haïtien et pourquoi? Nathalie ...

Bonjour, je m'appelle Nathalie Yamb et je viens devant vous
aujourd'hui avec ma crinière naturelle déployée parce que
nous sommes en mode combat. Depuis quelques jours on entend
parler de violence horrible en Haïti. J'ai même vu des titres
de journaux anglo-saxons mettre en avant que des gangs de
cannibales régnaient maintenant sur la première République
noire du monde. Alors aujourd'hui, on va aller
regarder ce qui se passe vraiment en Haïti et on va en
profiter pour déconstruire le narratif occidental sur la
situation. Un narratif qui est malheureusement trop souvent
repris sans discernement par des influenceurs ou des
analystes de la diaspora qui se satisfont de la propagande que
les médias mainstream diffusent. On s'intéresse aux
événements au Tchad, au Sénégal, au Sahel, en RDC, en
s'émeut de ce qui se déroule à Gaza. Et on oublie totalement
de parler ce qui se passe en Haïti. Pourtant c'est
exactement ce qui se passe chez nous ici, en Afrique. C'est le
même mode opératoire, ce sont les mêmes acteurs, ce sont les
mêmes marionnettistes qui tirent les ficelles en coulisses
pour exactement les mêmes raisons. Et si depuis 1800
longtemps là-bas, on avait bien observé ce qui se déroule en
Haïti, à Saint-Domingue, comme ça s'appelait à l'époque, on
aurait pu anticiper beaucoup de choses et déjjouer beaucoup de
pièges chez nous en Afrique. Il y a quelques jours on a vu le
Showdown à Port-au Prince
Premier ministre, que l'on devrait plutôt appeler le
premier sinistre de Haïti, Ariel Henry, se rendre au Kenya
pour rencontrer un autre élément nuisible, à savoir
William Ruto, le président kényan, afin de signer les
accords qui devraient permettre aux troupes kényanes de
débarquer sur l'île pour y jouer aux policiers, ou plutôt pour
devenir le cache-sexe noir d'une invasion étrangère diligentée
par les États-Unis, le Canada et la France, la trinité
maléfique qui a tout mis en oeuvre systématiquement depuis
des décennies et même des siècles d'ailleurs, pour que
l'État haïtien implose aussi sûrement que l'état libyen en
2011. Et alors que cet imposteur ou cet imposé de
Ariel Henry s'apprêtait, nous dit-on, à revenir en Haïti, des
gangs ont attaqué des commissariats, bloqué
l'aéroport et surtout pris d'assaut les prisons dans l'île,
dont le pénitencier national à Port-au-Prince, pour libérer
près de 4000 prisonniers eux-mêmes pour la plupart
membres dedits gang.s Vu du dehors, on pourrait penser que
les gangs et Ariel Henry sont dans un antagonisme qui peut
dégénérer en guerre civile. "Si Ariel Henry ne démissionne pas,
si la communauté internationale là continue à supporter Ariel Henry
On va directement à la guerre civile et au génocide." Mais ce n'est pas tout à fait ça. Car quand on
regarde en coulisse, on se rend compte qu'aussi bien les
criminels dans la rue que le laquais politique Ariel Henry ont
les mêmes donneurs d'ordre: la trinité maléfique USA, Canada,
France. Pour ceux qui ne le savent pas, une partie des principaux
Coalition de gangsters
gangs haïtiens a été fédérée en une coalition criminelle qu'on
appelle G9 - familles et alliés, avec à sa tête un ancien
policier devenu gangster nommé Jimmy Cerrisier alias Barbecue,
sous l'impulsion de cette femme, une diplomate américaine
Hélène La Lime, qui a dirigé le bureau intégré des Nations
Unies en Haïti jusqu'en mars 2023 et qui
était l'âme damnée, la voix dans l'oreille de
l'ex-président Jovenel Moïse, assassiné chez lui en juillet
2021, quand il a cessé d'être utile, ou plutôt quand il a eu
des velléités de résistance aux ordres venus de ses patrons et
de leurs relais locaux, le CORE GROUP. Il y a aussi une autre
grosse coalition de gangsters appelée G-PEP, à laquelle
appartient Vitelhomme Innocent, qui porte très mal son nom et
qui lui est sur la liste des 10 personnes les plus
recherchées par le FBI, car il s'est plu à zigouiller une
otage américaine en 2022. Il faut savoir qu'en Haït,i il n'y
a plus de députés, il n'y a plus de sénateurs, il n'y a même plus
de président depuis l'assassinat de Jovenel Moïse.
Il n'y a que le Premier ministre et quelques ministres
qui font semblant de diriger, alors qu'en réalité ce sont des
marionnettes aux ordres de puissances étrangères, et aussi aux ordres
de la bourgeoisie locale qui contrôle toutes les activités
économiques, tous les trafics et même les coups d'État. Les
voici. Vous remarquez quelque chose: c'est vachement local
non? Ariel Henry, dont les mêmes veulent aujourd'hui se
débarrasser après l'avoir bien utilisé, devrait se considérer
heureux d'être en exil au Porto Rico depuis quelques jours. Au
moins il est en vie. C'est le moment de rappeler à
tous ceux, que ce soit en Haïti ou en Afrique, qui se mettent
avec zèle et enthousiasme au service des colons, qu'ils
finissent toujours comme des Kleenex: jetés après usage.
Aujourd'hu,i le pion Ariel Henry a fini de servir; pour s'en
débarrasser, on a activé le pion Barbecue et on se prépare
déjà à faire entrer en scène le nouveau pion politique qui va
continuer de dérouler l'agenda d'assujettissement permanent
d'Haïti. Peut-être est-ce Guy Philippe, cet ancien chef de la
police formé par les forces spéciales américaines, qui a
participé au coup d'État contre Jean-Bertrand Aristide en 2004,
qui est revenu sur l'île en décembre 2023, après quelques
années passées en prison aux États-Unis pour trafic de
drogue? Trafic pour lequel il a plaidé coupable. Depuis trois
mois qu'il est revenu sur l'île, il bénéficie déjà des
services d'un groupe paramilitaire. Ce n'est pas un
Mode opératoire en 10 points
fait nouveau que les États-Unis placent d'ex dealers de drogues
à la tête d'États étrangers. Ils l'ont fait au Nigéria avec
Bola Tinubu, il n'y a pas de raison qu'ils ne le fassent pas
en Haïti. D'autant plus que les marionnettistes, les tireurs de
ficelles qui sont à l'oeuvre aussi bien en Haïti qu'en
Afrique, utilisent toujours les mêmes mécanismes. Premièrement,
des hommes politiques vassalisés. Deuxièmement, des
intellectuels aux ordres, en attente de visas, de
financement ou de reconnaissance occidentale.
Troisièmement, des voyous, des rebelles, des terroristes ou
des gangsters, armés pour déstabiliser les États et semer
la terreur parmi les populations. Quatrièmement, les
armées nationales affaiblies, mal formées, mal équipées ou
même inexistantes. Cinquièmement, une intervention
militaire étrangère. Sixièmement, un ou plusieurs
Etats voisins sanctuaires. Septièmement, une communauté
régionale au service des puissances occidentales et non
des États et des populations de la région concernée.
Huitièmement, l'utilisation de la dette ou de l'aide comme un
instrument de coercition. Neuvièmement, la propagande et
la désinformation, et dixièmement, l'utilisation de
l'ONU, du Conseil de sécurité et de toutes les institutions
issues de la deuxième guerre mondiale, où la solidarité
occidentale à toute épreuve s'exerce, pour maintenir les pays
concernés sous tutelle. Voilà dix points que je viens de vous
citer. Et si vous les regardez, vous verrez que le mode
opératoire est exactement le même en Haïti qu'en Afrique.
Les hommes politiques vassalisés comme Ariel Henry ou
avant lui Jovenel Moïse, Michel Martelly, Gérard
Latortue, etc. ont leurs jumeaux ici en Afrique, avec
les Macky Sall, Alassane Dramane Ouattara, Patrice
Talon, Oumarou Sissoco Embalo, Bola Tinubu et cetera. Et ceux
qui sont récalcitrants sont dégagés ou liquidés. Bertrand
Aristide, écarté par un coup d'état sponsorisé par la
Trinité Maléfique en 2004, peut venir témoigner, à la différence
de Jovenel Moïse qui repose 6 pieds sous terre. Et les
Occidentaux ont sponsorisé et continuent de sponsoriser les
groupes armés terroristes comme le MNLA, la CMA et autres qui
déstabilisent le Mali, le Burkina et le Niger, alors
qu'en Haïti, e sont des gangsters comme Barbecue et son G9
qui sont mis à contribution. Les accords de défense et de
coopération militaire de plus de 60 ans avec la France ont
résulté en des armées africaines totalement démunies, déstructurées,
sous-équipées, qui étaient et qui sont encore pour certaines
d'ailleurs la risée du monde. En Haïti, ils ont carrément
dissous l'armée depuis 1995.
Les USA ont décrété que l'armée ne servait à rien, que de toute
façon, eux ils sont juste à côté, et que la mise en place
d'une police était suffisante pour Haïti. Et c'est comme ça
qu'on se retrouve avec zéro armée, des forces de police
sous-équipées et des gangsters suréquipés qui peuvent se
permettre de gaspiller leurs munitions en tirant en l'air
à tout va pour effrayer les gens ou pour abattre des
dizaines de policiers sans souci, alors que ceux-ci sont
obligés d'économiser leurs munitions. Au niveau des états
sanctuaires, c'est la République dominicaine qui sert
de lieu de repli des déstabilisateurs et de passage
pour tous les trafics pour armer les gangs haïtiens. Tout
comme à l'époque, quand la France voulait à tout prix
installer Ouattara à la tête de la Côte d'Ivoire, c'est le
Burkina Faso de Blaise Compaoré et le Mali de Toumani Touré et
de Choguel Maïga qui servaient des sanctuaire aux milices
armées de Guillaume Soro pour chasser Gbagbo. Par une ironie
dont l'histoire a le secret, aujourd'hui 20 ans plus tard,
c'est la Côte d'Ivoire d'Alassane Dramane Ouattara qui,
avec le Bénin, sert d'état sanctuaire pour déstabiliser le
Mali, le Burkina et le Niger. En Afrique Centrale c'est le
Tchad qui sert d'État sanctuaire à la déstabilisation
du Centrafrique et le Rwanda à celle de la RDC. La CEDEAO en Afrique
de l'Ouest là, son pendant nuisible dans les Caraïbes,
c'est la CARICOM, la caribbean community. Et le pendant de l'Union
africaine, c'est l'organisation des États américains. De la
même façon, qu'ils ont collé la MINUSTHA dans les dents des
Haïtiens, la mission des Nations Unies pour la
stabilisation en Haïti jusqu'en 2017, de la même
façon ils ont déployé la MONUSCO, la MINUSMA, la
MINUSCA, l'opération Serval, l'opération Barkhane,
l'opération Licorne, l'opération Sabre, l'opération
Turquoise en RDC, au Mali, en RCA, en Côte d'Ivoire, au
Burkina. Et ces gens-là se comportent pareil. Ils viennent
pour violer les enfants et les femmes, distribuer les
maladies, piller les ressources, tuer les
populations, mais jamais pour éradiquer les faiseurs de
troubles, parce que ce sont les États qui les envoient qui
sont les faiseurs de trouble et les parrains des milices, des
terroristes et des gangsters. J'avais fait une vidéo sur
l'ONU et son mode opératoire, je vous la mets quelque part
ici à l'écran, à la fin de celle-ci, allez la regarder si
ce n'est pas déjà fait. Le schéma est toujours pareil. Ils
n'inventent rien, ils répètent les mêmes choses partout. L'histoire
Destructuration programmée
a prouvé que les interventions militaires étrangères en Haïti
n'ont jamais eu pour but d'aider les Haïtiens.
L'objectif a toujours été de les spolier, de maintenir la
domination étrangère sur l'île et d'empêcher la prospérité des
Haïtiens et la stabilité du pays. Toujours! Les Haïtiens
sont donc fondés de ne pas vouloir voir débarquer chez
chez eux des zozos kényans qui viennent soi-disant les aider,
alors qu'ils ne sont même pas capables de s'aider eux-mêmes au Kenya
là-bas, ou d'aider la RDC voisine. En septembre 2022, il
y avait 13.000 policiers en Haïti. Bon, comment on les tue
comme des mouches, peut-être qu'aujourd'hui ils sont
12.000 ou 10.000. Vous pensez que ce que 10.000
policiers haïtiens ne peuvent pas faire, c'est les mille policiers
kényans qui vont venir faire? Si la communauté internationale
voulait aider Haïti, elle enverrait des armes de guerre à
la police haïtienne pour leur permettre d'éradiquer tous les
voyous qui sont là-bas. Mais comme au Mali, comme en RDC,
comme en RCA, elle ne le fera pas, parce que ce n'est pas son
objectif. L'objectif de la communauté internationale,
c'est de maintenir le désordre et de maintenir Haïti, comme les
autres Etats, sous tutelle. Pourquoi? Parce qu'il faut
punir ad vitam aeternam ceux qui ont eu l'audace de fesser
l'armée impériale française en 1803 à Vertières et de devenir
la première république noire du monde, alors que les noirs
étaient jusqu'alors cantonnés au rang d'esclaves et de
serviteurs. Parce qu'ils ont peur qu'on leur réclame des
comptes et des réparations pour les vols, les pillages, les
spoliations et les rançons qu'ils ont extorqués au cours
des années et des siècles passés. Parce qu'il y a des
ressources qu'ils convoitent. Après l'Afrique du Sud, Haïti
serait la deuxième plus grande réserve d'iridium du monde. Un
métal rare et nécessaire à la technologie et aux
télécommunications. En République Dominicaine, il y a
de l'or, de l'argent, du cuivre, du nickel, du fer qui
sont exploités. Vous pensez que les gisements s'arrêtent comme
par magie à la frontière haïtienne, alors que les deux
pays sont sur un même lopin de terre au milieu de l'océan?
Come on! Je voudrais maintenant m'adresser à mes frères et
Destins communs
soeurs d'Haïti. Je voudrais vous dire qu'on pense à vous,
qu'on souffre pour vous, qu'on souffre avec vous. Vous êtes
nombreux à me suivre et je sais que vous savez que nous sommes
nous-mêmes aujourd'hui sur le continent africain en plein
milieu d'une lutte de libération, pour nous
débarrasser des mêmes sauvageons, des mêmes barbares,
des mêmes larbins qui vous martyrisent, vous pillent, vous
poussent à mourir de faim ou à mourir sous les balles des
voyous qu'ils financent. Les vrais cannibales, ceux qui
mangent nos vies, ceux qui mangent nos morts, ceux qui
dévorent nos vivants, qui nous dévorent vivants, c'est eux.
Notre chance à nous, c'est que nous avons des Assimi Goïta,
des Ibrahim Traoré, des Aboudrahmane Tiani, ces vaillants militaires
qui ont décidé de prendre en main le destin de nos pays, de
nous sortir de l'enfer de la domination occidentale en
affrontant directement le colon sur le terrain militaire
diplomatique, économique, culturel et politique et en
concluant des partenariats stratégiques qui nous
permettent de nous émanciper petit à petit, lentement mais
sûrement. Je ne sais pas combien de temps ça prendra
pour que nous soyons totalement débarrassés de ces sangsues
américaines et européennes. Mais je veux que vous sachiez
que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour convaincre nos
dirigeants de vous aider dès que nous serons en situation de
le faire. En attendant, vous devez vous arranger pour faire
arriver au pouvoir un patriote haïtien qui va sans peur vous
mener à la liberté. N'oubliez jamais, vous êtes les
Nègmarrons, vous êtes les descendants de Dessalines, de
Mackandal, de Boukman, de Fatiman, de Toya, vous avez déjà
réussi à les battre. Vous pouvez de nouveau le faire.
Résistez. Résistons. N'oubliez pas s'il vous plaît de vous
abonner, de mettre un pouce debout, de partager cette vidéo
avec vos contacts et sur vos réseaux et de commenter surtout
pour mes amis haïtiens afin de fournir encore plus de
contextes et d'explications à vos amis qui vous suivent de
partout dans le monde sur cette chaîne. Et si vous le pouvez,
merci également de contribuer à mes cagnottes dont les liens
sont inscrits plus bas, afin de me Permettre de continuer à
produire du contenu éducatif. Merci et à bientôt.
 
 
 
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