Comment va l’algérien ?
Soumis par Aggregation le jeu, 09/19/2019 - 11:38
L'avenir devient incertain pour tout être qui a du mal à aller plus loin, à changer son destin, ou à le confier à une bonne main.
Allez, dernier billet sur l’Algérie…Source : Métro News, Florian Bardou, 08-05-2016
Le 2 juillet 1957, le sénateur démocrate John F. Kennedy prononce un discours retentissant devant le Sénat des États-Unis. Il dénonce la présence coloniale française en Algérie et appelle à l’indépendance de ce pays. S’agit-il d’une fidélité à l’anticolonialisme américain, ou d’un souci de sauvegarder un « grand allié » et ami ? Sur un fond de guerre froide, les réactions ne se sont pas fait attendre. Elles sont venues de l’intérieur des États-Unis, de la France, de l’Algérie et d’ailleurs. Les unes applaudissent le courage du jeune sénateur.
La politique ne m’intéresse que lorsqu’elle est située sur le terrain tragique et qu’elle met aux prises un individu, l’histoire et le destin. Autant dire que, né en 1959, je n’ai jamais eu l’occasion de me passionner pour les péripéties qui ont conduit au pouvoir un banquier matois, un inspecteur des finances arrogant, un avocat véreux et un énarque impulsif, tous complices de ceux qui ont installé l’histoire dans le registre hystérique et décérébré de la comédie de boulevard.
La Françafrique, c’est comme un iceberg. Vous avez la face du dessus, la partie émergée de l’iceberg : la France meilleure amie de l’Afrique, patrie des droits de l’Homme; et puis, en fait, vous avez 90% de la relation qui est immergée : l’ensemble des mécanismes de maintien de la domination française en Afrique avec des alliés africains.
Je vous remercie d’avoir bien voulu vous rassembler ici, sur cette place du 3 janvier. Je vous salue d’avoir accepté de répondre à l’appel du Conseil du salut du peuple : vous démontrez ainsi que le peuple de Haute-Volta (futur Burkina Faso, NDLR )est un peuple majeur.