Hugo Chavez

Les français sont abattus, meurtris, paniqués, anxieux, angoissés, déboussolés… Rien d’étonnant lorsque l’on s’attarde un tantinet sur le traitement de l’info. Le JT n’a jamais été aussi anxiogène, le tout amené par un Pujadas au sourire presque sadique, qui nous rappelle chaque soir, à quel point nous sommes en danger. Il paraîtrait même qu’une attaque chimique ou bactériologique se fomente, le risque est faible souligne-t-il, mais quand même.

Peut-on dire la vérité en démocratie ? Pourquoi personne ne se souvient de ce qu’il a fait le 29 septembre 2008 ? Qui de Sarko ou Hollande est le pire criminel de guerre ? Comment Chavez organisa-t-il une politique en faveur de son peuple ? Pourquoi nos élections présidentielles engendrent-elles toujours un bipartisme congénital ? Pourquoi être socialiste aujourd’hui ça n’est pas voter pour le candidat socialiste ?

C’est bien au Venezuela, riche pays en pétrole – mais longtemps exploité par les apparentes démocraties du Nord -, qu’il y eût jusqu’au 5 mars 2013, un dirigeant véritablement soucieux de sa nation.

Pourquoi nous trouvons nous si démunis à une époque où les savoirs sont accessibles et les bibliothèques ouvertes à tous ? Pourquoi même les étudiants déplorent une connaissance lacunaire des mécanismes de l’appareil gouvernemental ? Pourquoi sommes-nous tels des enfants face à des maîtres ? Pourquoi ce qui relève de l’évidence prend des allures de révélations ou de secrets d’initiés ?

Il était une fois un pays pauvre, enclavé et corrompu, un bout de terre perdu quelque part en Amérique latine, dont nul ne parle jamais… Pourtant, il y a 150 ans, le Paraguay était l’état le plus développé de la région…