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Le vétché

L’Histoire est peu soucieuse de rappeler l’âge d’or d’un pays, surtout quand celui-ci fut le fruit de l’intelligence collective.
Aujourd’hui, par exemple, une majorité de chroniqueurs s’acharnent à énumérer les dynasties régnantes de Russie sans même jamais évoquer les traditions démocratiques antérieures pourtant foisonnantes. Forme de révisionnisme oligarchique légitimant encore et toujours les pouvoirs en place. On connaît la manigance, elle est universelle.

L’anarchie est morte, vive la démocratie !

L’anarchie, aujourd’hui, c’est un folklore. Se réclamer d’un monde sans ordre revient presque à promouvoir un chaos digne des pires barbaries de notre Histoire. Pour tout dire, tous ceux qui, depuis quelques décennies, se revendiquent comme anarchistes, s’accaparent outrancièrement une fierté et un prestige plus proches de la mystification que de la vertu. Ils sont les idiots utiles à toute réelle entreprise révolutionnaire.

Le partage du pouvoir

Aujourd’hui, la hiérarchisation verticale des rôles et des statuts est telle que l’on renonce sciemment à tout son bon sens sitôt que le chef en décide autrement. Aussi, il semble plus aisé de se soumettre à cette autorité totalitaire, que d’y opposer velléités et arguments – privilèges des décideurs !

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