Durant sa campagne électorale, le président iranien, cheikh Hassan Rohani, s'était engagé à ne plus soutenir la Syrie. Effectivement, depuis le début de son mandat, en août 2013, il s'est abstenu d'envoyer des membres de son gouvernement en Syrie et a laissé vacant le poste d'ambassadeur à Damas durant près de deux ans. Le soutien de l'Iran à la Syrie est exclusivement passé par le Guide de la Révolution, l'ayatollah Ali Khameneï, qui a envoyé régulièrement ses collaborateurs à Damas, et par les Gardiens de (...)