Le 5 juillet dernier, lorsque j'ai annoncé, à l'issue de l'hommage qui lui était rendu dans la Cour des Invalides, que Simone VEIL reposerait au Panthéon au côté de son époux, cette décision ne fut pas seulement la mienne. Ce ne fut pas non plus celle de sa famille qui, cependant, y consentit. Cette décision fut celle de tous les Français. C'est intensément, tacitement, ce que toutes les Françaises et tous les Français souhaitaient. Car la France aime Simone VEIL. Elle l'aime dans ses combats, (...)