Hier, nos prières finissaient par ces mots : "Dieu, délivre-nous du Malin"
Aujourd'hui, nos prières finissent par ces mots : "Dieu, délivre-nous du Mal"
Et demain, nos prières finiront par ces mots : "Dieu, délivre-nous de ce qui n'est pas bien".
C'est de moins en moins concret : de plus en plus contrefait...
On ne personnifie plus le mal, on lui dérobe son être et on l'identifie au non-être... à la négation, au négatif, purement et simplement.
Le croyant peut néanmoins se poser la question :