Les négociations de Genève 3 pour la paix en Syrie viennent de s'ouvrir après que l'opposition pro-Saoudienne se soit finalement pliée aux exhortations du département d'État US d'y participer. Pourtant, observe Thierry Meyssan, alors que Washington et Moscou espéraient en décembre une paix rapide et adoptaient la résolution 2254, les États-Unis ont désormais la conviction que les leaders sélectionnés par Riyad sont incapables d'exercer le pouvoir.