La création de la Pesco clarifie définitivement le projet de l'« Europe de la Défense » : en aucun cas, il ne pourra s'agir d'une entité souveraine qui puisse entrer en compétition avec l'Otan, mais uniquement la compléter. En principe, la prochaine étape devrait placer cette « Europe de la Défense » sous contrôle français pour sa force nucléaire, et allemand pour ses forces conventionnelles ; cet ensemble ne pouvant être utilisé que sous commandement du Pentagone pour sous-traiter certains de ses objectifs militaires.