Contrairement à l'idée répandue dans les médias européens, montre Manlio Dinucci, le renoncement à la construction du gazoduc South Stream n'est pas simplement un coup dur pour la Russie qui y perd 4,5 milliards de dollars, mais surtout pour les membres de l'Union européenne. Ceux-ci perdent de gigantesques contrats de construction, les royalties qu'aurait occasionnées le passage du gazoduc sur leur territoire, et le développement économique facilité par une énergie bon marché. Il s'agit sans aucun doute de la pire catastrophe économique que l'UE ait jamais connue.