C'était le 8 novembre 2014 à Rakka, la capitale de l'« Émirat islamique ». Un « tribunal islamiste », composé d'un Tunisien et d'un Libyen, « jugeait » trois officiers de l'Armée arabe syrienne. Les trois hommes avaient été vendus à l'Émirat islamique par une tribu qui avait feint de leur offrir l'hospitalité, lors d'une bataille autour d'un champ gazier. Ils étaient accusés de servir un président alaouite, donc hérétique , et d'être de ce fait co-responsables des bombardements de l'Armée de l'air syrienne qui (...)