Pour Alfredo Jalife, le G20 de Brisbane n'a pas été le théâtre d'un isolement de la Russie, mais d'une fracture toujours plus prononcée entre les membres des BRICS d'un côté, et les alliés de Washington de l'autre. Les premiers ont d'abord pris acte de la mauvaise foi des Occidentaux qui s'étaient engagés, en 2010 à Séoul, à une réforme du FMI jamais terminée. Puis, ils ont réaffirmé leurs intérêts communs et leur décision de créer un système international alternatif.